"Nous devons agir rapidement et appréhender le problème de manière intégrale", a déclaré dans un communiqué Fazil Dusuncelli, phytopathologiste à l'Agence des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO).
Alors que d'autres moisissures, déjà bien connues, continuaient à se répandre dans d'autres pays, les études menées par l'Université d'Aarhus au Danemark et le Centre international pour l'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT), au Mexique, citées dans le journal Nature, confirment "l'importance d'une détection et d'une action précoce afin de limiter les dégats sur la production de blé, surtout dans le bassin méditerranéen", souligne la FAO.
La rouille du blé se propage très rapidement, traversant de grandes distances, grâce au vent. Si elle n'est pas détectée et traitée à temps, elle peut transformer des cultures saines en amas de feuilles jaunes, de tiges noires et de grains aplatis.
Le premier nouveau type de rouille détecté, baptisé TTTTF touche surtout la Sicile, le deuxième est une rouille jaune, pour l'instant sans nom, qui touche l'Italie, le Maroc et quatre pays scandinaves.
Avec AFP