Des affrontements ont éclaté le 16 avril dans la localité de São Pedro Sumé où des centaines d’adeptes de la secte qui y vivent reclus ont opposé une résistance à la police qui tentait d’interpeller le dirigeant du mouvement religieux, Julino Kalupeteka.
Paulo Gaspar de Almeida, le commandant général de la police nationale, qui a donné cette version des faits à l'Agence angolaise Angop, affirme que la secte est illégale car non reconnue par les autorité angolaises.
Selon lui, 13 membres de la secte faisant partie de la garde de Kalupeteka, qui étaient les premiers à ouvrir le feu contre la police, sont morts.
Le président José Eduardo dos Santos, son parti, le MPLA, ainsi que les principaux partis de l'opposition ont, tous, condamné ce drame qui a suscité de l’émotion dans le pays.
Mais le MPLA a accusé le principal parti de l’opposition, l’Unita, de soutenir en sous-main la secte pour créer de l'instabilité; une affirmation vivement rejetée par l'Unita.
La secte incriminée prévoit la fin du monde pour cette année et incite ses fidèles à vivre coupés du monde, rapporte l'agence de presse angolaise Angop.
Il s’agit d’une branche dissidente de l'Église adventiste du septième jour et celle-ci compte 3.700 fidèles en Angola.