Ankara et Moscou, opposés sur le sol libyen, appellent à un cessez-le-feu
Le conflit en Libye fait craindre une “seconde Syrie”, après l'annonce par Ankara d’un éventuel déploiement de troupes turques en soutien au GNA, le Gouvernement d'union nationale reconnu par l'ONU. Le risque d'une internationalisation du conflit libyen a donc conduit à un chassé-croisé diplomatique inédit depuis le début en avril dernier de l'avancée du maréchal Khalifa Haftar vers Tripoli, où siège le GNA.