"Nos routes se sont séparées avec Samir Nasri (...) d'un commun accord. Nous le remercions pour la contribution qu'il a apportée à notre club", a indiqué Antalyaspor dans un communiqué.
Le club met ainsi en oeuvre une décision qu'il avait annoncée le 17 janvier en précisant que des négociations auraient lieu sur les modalités financières de cette rupture.
Nasri s'était engagé en août dernier pour deux ans avec Antalyaspor, en provenance de Manchester City où le meneur de jeu de 30 ans était dans l'impasse. Il évoluait avec les Citizens depuis 2011.
L'international français (5 buts en 41 sélections) avait rejoint la station balnéaire du sud de la Turquie après avoir été prêté la saison dernière au Séville FC par l'entraîneur Pep Guardiola, qui ne comptait plus sur lui chez les Citizens.
Selon les médias turcs, le milieu offensif percevait un salaire de quatre millions d'euros par saison, hors bonus. Un autre ex-Bleu, Jérémy Ménez, avait quitté Antalyaspor début janvier pour s'engager avec le club mexicain de l'América.
L'annonce concernant Nasri survient alors qu'Antalyaspor est actuellement relégable, n'occupant que la 16e place au classement, et fait face à une véritable révolution.
Le club croyait pourtant pouvoir jouer les premiers rôles cette saison après un recrutement ambitieux orchestré par son richissime patron, Ali Safak Oztürk, qui a fini par jeter l'éponge en démissionnant en décembre, quelques jours après l'entraîneur brésilien de l'équipe Leonardo, ancien directeur sportif du PSG.
Mardi le club avait résilié le contrat de son capitaine camerounais Samuel Eto'o qui s'est engagé dans la foulée avec une autre équipe turque, elle aussi relégable, Konyaspor.
Outre ses déboires avec Antalyaspor, Samir Nasri risque une suspension de l'UEFA qui enquête sur des injections de vitamines par le joueur sans autorisation préalable de l'instance européenne.
L'UEFA avait engagé le 6 mars 2017 une procédure disciplinaire à l'encontre de Nasri, pour une violation possible du règlement antidopage.
Avec AFP