Des centaines de camerounais ont répondu à l’appel du gouvernement pour venir en aide aux blessés de l’accident du train en faisant don de leur sang.
Victorine Ndzele, une étudiante de 22 ans fait partie des donneurs de sang. Pour elle, faire le don de son sang aux personnes dans le besoin est un acte patriotique.
"Je suis volontairement, c'est une action patriotique pour venir en aide", explique-t-elle.
Plusieurs organisations non-gouvernementales, églises et mosquées, encouragent également leurs membres à donner leur sang. Emmanuel Sobgui est un responsable d’un groupe d’initiative commun des agriculteurs. Il a dépêché ses membres dans les hôpitaux à Douala et Yaoundé où se trouvent les victimes nécessiteux de sang.
"Nous sommes déployés dans les deux hôpitaux pour produire du sang et donner des informations", souligne-t-il.
Les autorités des formations hospitalières disent être ravis du déploiement des donneurs. Le docteur Ngossack Françoise, responsable de la banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé, dit être attentive aux personnes qui viennent faire ce don. Elle precise que les personnes âgées et les malades sont exclus de cette opération.
Le Cameroun a, l’année dernière, élaboré un plan de stratégie pour l’identification et le suivi des donneurs de sang. Des centres de don de sang ont été créés dans les dix régions du pays où le sang récolté devait être testé et traité avant toute opération de transfusion.
Cette initiative visait à collecter 100 000 poches sur les 400 000 que le Cameroun a besoin. Toujours en 2015, le Cameroun a annoncé que des centaines de personnes ont fait des dons de sang aux soldats blessés de la guerre contre Boko Haram.
Moki Edwin, à Yaoudé