Le premier, Dhafer al-Motlaq, a été reconnu coupable d'avoir poignardé à mort un autre Saoudien, a précisé le ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué.
Dans une autre affaire, il s'est associé avec l'un de ses proches, Hussein al-Motlaq, pour tuer par balle un autre Saoudien, selon la même source.
Ce complice a été également condamné à mort et les deux exécutions ont eu lieu à Najrane, dans le sud de l'Arabie saoudite.
Ces deux décapitations portent à 81 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP à partir d'annonces officielles saoudiennes.
Le 2 janvier, en une seule journée, 47 personnes ont été mises à mort pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique avec l'Iran.
En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique.
Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.
Avec AFP