L'AFA "a mis en oeuvre de nouveaux mécanismes de contrôle, on va élever le niveau de contrôle des compagnies et des avions avec lesquels la sélection voyage", a déclaré à l'AFP Miguel Hirsch, porte-parole de l'AFA.
Messi et ses partenaires avaient voyagé le 14 novembre dans l'avion qui s'est écrasé la semaine dernière avec à bord l'équipe brésilienne de Chapecoense. Il s'agissait d'un déplacement dans la ville de San Juan, où l'Argentine recevait la Colombie en qualifications au Mondial-2018.
L'AFA fait généralement appel à la compagnie aérienne privée Andes, mais ce jour-là, l'avion était indisponible en raison d'une opération de maintenance technique. Elle avait dû recourir à une alternative pour Argentine-Colombie.
La compagnie bolivienne Lamia avait été choisie parmi d'autres, car le devis était compétitif, dit-on à l'AFA.
Ce jour-là, "le vol avait été inconfortable" en raison de turbulences à l'approche de San Juan, ville située au pied de la Cordillère des Andes. Messi et d'autres joueurs avaient vomi, ce qui ne les avait pas empêchés de battre la Colombie le lendemain (3-0).
"Comme dans d'autres pays, précise Miguel Hirsch, l'AFA a entamé des pourparlers depuis plusieurs mois avec Aerolineas Argentinas, pour que la sélection voyage avec la compagnie nationale."
Cela dit, "il n'y a pas de risque zéro. On fait le maximum pour la sécurité de la délégation, mais personne ne peut offrir une garantie de 100%", souligne le porte-parole, membre de la nouvelle équipe dirigeante qui a entrepris de réformer une Fédération minée par les scandales.
Le prochain déplacement de la sélection aura lieu en mars, à La Paz, en Bolivie, après un match à domicile contre le Chili.
De son côté, le club le plus populaire d'Argentine, Boca Juniors, a annoncé qu'il renonçait à faire appel à des compagnie charters pour ses déplacements, que ce soit en Argentine ou à l'étranger.
Avec AFP