Ces sept Guinéens, deux Camerounais et un Togolais arrêtés mardi peu après 8h (6h TU) sont "présumés responsables d'avoir organisé et dirigé l'intrusion massive et violente" du 26 juillet, a indiqué dans un communiqué la Garde civile.
Arrêtés au centre d'accueil pour immigrés de la ville sous administration espagnole, ils sont accusés de violence contre les forces de l'ordre, de coups et blessures et d'association de malfaiteurs, a précisé une porte-parole à l'AFP.
Le chef présumé du groupe, un Togolais, a opposé de la résistance aux agents, blessant légèrement l'un d'entre eux, indique le communiqué.
Le 26 juillet, plus de 600 migrants avaient franchi la clôture entre le Maroc et Ceuta, en lançant de la chaux vive et des excréments contre les gardes-frontières, des méthodes d'une rare violence dénoncées par les syndicats des forces de l'ordre et le gouvernement espagnol.
Fin août, un groupe de 116 migrants entré à Ceuta avec les mêmes méthodes a été renvoyé dès le lendemain vers le Maroc, suscitant de vives critiques des ONG.
Les enclaves espagnoles en Afrique du nord de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres de l'Union européenne avec l'Afrique, sont entourées de hautes clôtures qui sont régulièrement la cible d'"assauts" de migrants tentant d'entrer en Espagne.
Un total de 4.382 migrants sont entrés par voie terrestre dans ces deux villes depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM).
L'Espagne est la première porte d'entrée pour l'immigration clandestine en Europe, selon l'OIM, avec plus de 32.000 arrivées par terre et par mer depuis le début de l'année.
Avec AFP