"Je vais me rendre en RPDC et rencontrer (...) Kim Jong Un", a dit M. Assad, utilisant l'acronyme du nom officiel de la Corée du Nord, la République populaire démocratique de Corée.
Cette annonce intervient alors que le président américain Donald Trump a confirmé vendredi la tenue à Singapour le 12 juin de son sommet historique avec Kim Jong Un, organisé après une intense activité diplomatique.
"Le monde salue les événements remarquables survenus récemment dans la péninsule de Corée grâce à l'envergure exceptionnelle et la sagesse du leadership de Kim Jong Un" a déclaré le président syrien, cité par l'agence KCNA, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur nord-coréen Mun Jong Nam mercredi.
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Les services du président syrien, contactés par l'AFP, ont refusé de commenter ces informations.
Pyongyang et Damas maintiennent de bonnes relations depuis des décennies.
Des soupçons de commerce d'armes chimiques entre les deux pays ont été évoqués dans la passé par l'ONU et la Corée du Sud.
La Corée du Nord a été soupçonnée d'avoir aidé la Syrie à construire une installation nucléaire, qui a été détruite par Israël en 2007.
Les deux pays ont été isolés par les Occidentaux sur la scène diplomatique: la Corée du Nord pour son projet de se doter de l'arme atomique et la Syrie pour les massacres commis pendant la guerre civile.
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Depuis son accession au pouvoir en 2011, Kim n'a rencontré aucun chef d'Etat dans son pays. Il ne s'est rendu officiellement à l'étranger comme dirigeant que cette année, pour rencontrer le président chinois Xi Jinping, un allié de son régime.
Le dirigeant nord-coréen a été invité en Russie, à l'occasion d'une visite à Pyongyang du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov la semaine dernière.
De son côté, le président syrien s'est rendu à deux reprises depuis novembre à Sotchi, en Russie, pour y rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine.
Avec AFP