Mark Meadows était cité à comparaître devant la commission spéciale de la Chambre des représentants, qui cherche à comprendre quel rôle l'ex-président républicain, son cabinet et ses conseillers ont joué dans le déroulement de l'attaque et ses préparatifs.
L'avocat de M. Meadows, George Terwilliger, a souligné dans un communiqué que son client était "en total désaccord" avec la volonté de la commission spéciale de publier des documents de la Maison Blanche qui pourraient impliquer M. Trump dans l'attaque.
Le président Joe Biden a déjà donné son accord à la publication des quelque 770 pages de documents qui sont conservés aux Archives nationales et dont une partie devait être transmise vendredi au Congrès.
Ils comprennent notamment les dossiers d'anciens proches conseillers de Donald Trump ainsi que le journal quotidien de la Maison Blanche -- un compte rendu de ses activités, déplacements, briefings et appels téléphoniques.
Mais un tribunal américain a accédé jeudi à la requête de l'ancien président, qui invoque le droit de l'exécutif à garder certaines informations secrètes, de suspendre temporairement la publication de ces documents jusqu'au 30 novembre.
Mark Meadows a invoqué cette décision pour justifier son refus de témoigner. "Il serait irresponsable pour M. Meadows de résoudre prématurément ce litige en renonçant à des droits qui sont au coeur de cette affaire", a indiqué Me Terwilliger.
La commission d'enquête a répliqué dans un communiqué que M. Biden avait déjà autorisé la publication des documents et que M. Meadows était donc dans l'obligation de témoigner. Il a prévenu que l'ancien chef de cabinet pourrait être inculpé d'outrage au Congrès, comme cela a été le cas pour Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump qui refuse lui aussi de témoigner.