Les forces pro-Ouattara ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo mercredi. Les combats ont cependant baissé d’intensité en milieu d’après-midi alors que les forces pro Gbagbo contrôlaient toujours la zone.
Des témoins disent avoir entendu des coups de feu et des explosions venant du bâtiment ou seraient retranches le président sortant et sa famille. Ils seraient plus précisément dans un bunker situé en sous sol.
D'autres témoignages ont indiqué que les forces de Laurent Gbagbo ont fortement résisté à l’assaut du camp Ouattara. Ils auraient fait usage d’artillerie lourde.
Les forces soutenant le président reconnu par la communaté internationale auraient reçu l’ordre de capturer le président en vie, disent des proches d’Alassane Ouattara.
Un porte parole de Laurent Gbagbo a accusé la France d’être impliquée dans cette dernière offensive, ce que dément Paris.
Au cours d’interviews téléphoniques Laurent Gbagbo a réaffirmé qu’il refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale. Le président sortant persiste et signe : c’est lui qui a remporté l’élection. Pourtant, un peu plus tôt dans la journée de mardi, des diplomates et des officiels, notamment français, laissaient entendre qu’il était sur le point de partir.
"Les négociations pour tenter de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir ont échoué", a déclaré mercredi en fin de journée le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.