"L'IAAF dispose d'une occasion formidable. Il faut qu'elle s'en saisisse sous la houlette de quelqu'un de ferme (car) l'IAAF doit retrouver sa réputation. Je n'imagine personne qui pourrait le faire mieux que Lord Coe", a déclaré le Canadien Dick Pound, à qui les médias demandaient si l'Anglais pouvait rester en poste malgré les révélations du second volet du rapport de la Commission d'enquête.
Successeur du Sénégalais Lamine Diack, Coe a-t-il menti en assurant qu'il n'était pas au courant de l'ampleur du dopage dans l'athlétisme russe, objet des deux volets de ce rapport explosif? "Si vous me posez la question, je vous dirais que non", il n'a pas menti, a répondu Pound.
"Si Coe avait été au courant de la corruption, il serait intervenu", a encore estimé le Canadien.
Lamine Diack est mis en examen par la justice française, soupçonné d'avoir fermé les yeux sur des cas de dopage russes moyennant finances lorsqu'il était à la tête de l'IAAF.
Le 8 janvier, Pound avait pourtant été moins clément avec Coe, longtemps vice-président de l'IAAF sous le règne de Diack: "Coe et Bubka (la légende de la perche ukrainienne, adversaire malheureux de Coe pour la présidence, ndlr) étaient là. (...) Et ils ont eu l'occasion il y a bien longtemps de s'emparer des problèmes", avait accusé le Canadien dans un entretien au Times.
Avec AFP