Amusan, 26 ans, avait été suspendue provisoirement en juillet suite à une instruction de l'AIU avant de voir sa suspension levée par le tribunal disciplinaire le 17 août, juste à temps pour disputer les Championnats du monde de Budapest où elle avait pris la 6e place.
La Nigériane avait réussi une superbe saison 2022 avec le titre mondial et le record du monde (12.12) à Eugene (Oregon, Etats-Unis), ville où elle s'est imposée dimanche lors des finales de la Ligue de diamant 2023.
"L'AIU a fait appel vendredi dernier devant le TAS de la décision du tribunal disciplinaire", écrit l'instance sur "X" (anciennement Twitter) lundi.
L'organe antidopage de l'athlétisme mondial reproche à Amusan trois manquements à ses obligations de localisation en moins d'un an, pouvant valoir deux ans de suspension.
Évoqué lors d'une conférence de presse de l'AIU à Budapest en août, en marge des Mondiaux, le résultat du cas Amusan faisait craindre à son président David Howman la création d'un "précédent". "Nous sommes inquiets de l'impact que cette décision pourrait avoir", avait-il dit.
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a annoncé lundi avoir fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour le cas Amusan, la recordwoman du monde nigériane du 100 m haies, blanchie dans une procédure antidopage pour manquements à ses obligations de localisation.
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