"Toute la lumière devra être faite sur ces actes odieux, qui peuvent constituer des crimes de guerre et dont les auteurs doivent être traduits en justice", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.
En mois d'une semaine, six soldats de la paix, quatre Cambodgiens et deux Marocains,ont été tués à Bangassou, localité située à environ 470 km à l'est de Bangui, sur la frontière avec la République démocratique du Congo.
"La France réitère son soutien aux autorités centrafricaines et à la Minusca (mission de l'ONU en Centrafrique)", ajoute le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, assurant que Paris est déterminé à poursuivre ses efforts "pour la stabilisation et la consolidation de la paix en République centrafricaine".
La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka pro-musulmans, entraînant la contre-offensive de groupes anti-Balaka majoritairement chrétiens.
L'opération militaire française Sangaris (décembre 2013-octobre 2016) et l'intervention des Nations unies ont permis la fin des massacres de masse, l'élection du président Faustin-Archange Touadéra et un retour au calme à Bangui. Mais le pays reste profondément instable et en proie aux groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources.
Avec AFP