"Ce bilan pourrait encore évoluer", a précisé lundi le porte-parole du ministère Najib Danish.
L'attaque a été revendiquée par les jihadistes du groupe Etat islamique.
Parmi les victimes, le bureau de l'AFP à Kaboul pleure un de ses collaborateurs, le chauffeur Mohammad Akhtar, 31 ans, père de quatre enfants dont un bébé de quelques mois.
Employé de l'Agence depuis 2007, il est le second collaborateur de l'AFP tué dans un attentat en moins de trois mois après la mort, le 30 avril, du chef de la photo, Shah Marai, également frappé par un attentat suicide.
Le kamikaze s'est fait sauter au milieu d'une foule dense qui attendait l'homme fort de Jowzjan de retour d'un an d'exil en Turquie, à la sortie de l'aéroport international de Kaboul: mais le convoi de voitures blindées venait de passer et le général Dostum et sa suite sont indemnes.
Le porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai, a souligné dimanche que neuf membres des forces de sécurité ont été fauchés par l'explosion de forte puissance, qui a répandu d'innombrables pièces de métal alentour.
Accusé de viol sur un rival fin 2016, Dostum avait quitté l'Afghanistan pour Ankara en mai 2017, officiellement pour raisons de santé.
Rentré à bord d'un avion affrété par le gouvernement afghan, il a été accueilli en héros par une délégation d'officiels et des dizaines de partisans.
D'ethnie ouzbèke, âgé d'une soixantaine d'années, Dostum collectionne depuis des décennies les faits de guerre et les pires exactions - comme la mort de 2.000 talibans enfermés dans des conteneurs. Il doit reprendre ses fonctions de vice-président.
A l'approche des élections législatives d'octobre et présidentielle prévues en 2019, le président Ashraf Ghani cherche à ramener le calme dans le Nord, le fief de Dostum, menacé par les poussées des talibans et de l'EI.
Avec AFP