Parmi les suspects figurent l'un des deux principaux cerveaux de l'attaque, Karam Ahmed Abdel-Aal Ibrahim, a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Il a précisé que les forces de sécurité étaient toujours à la recherche de Mohab Mostafa el-Sayed Qassem, surnommé "Le Docteur", et précédemment identifié par le ministère comme le responsable de la cellule responsable de l'attaque.
Selon le communiqué, les investigations ont révélé que l'un des nouveaux suspects arrêtés était lié à la confrérie interdite des Frères musulmans qui a nié toute implication dans l'attentat.
Le 11 décembre, un attentat suicide a visé en pleine célébration, l'église copte Saint-Pierre et Saint-Paul, contigüe de la cathédrale copte Saint-Marc, au Caire.
Après le décès mercredi d'une femme de 63 ans blessée dans l'attaque, le bilan est passé à 27 morts, selon le ministère de la Santé. Onze personnes sont toujours hospitalisées.
En décembre, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait indiqué que le kamikaze avait commis l'attentat à l'aide d'une ceinture explosive. Et le ministère de l'Intérieur avait alors annoncé l'arrestation de quatre personnes, trois hommes et une femme.
La communauté copte n'avait pas connu d'attentat aussi meurtrier depuis l'attaque suicide qui avait fait plus d'une vingtaine de morts le 1er janvier 2011 à la sortie d'une église à Alexandrie, dans le nord de l'Egypte.
L'attaque a relancé les appels à durcir la lutte contre la mouvance djihadiste en Egypte, en particulier dans le Sinaï où elle a mené une série d'attaques sanglantes contre les forces de sécurité.
Les Coptes orthodoxes d'Egypte constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l'une des plus anciennes.
Avec AFP