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Attentats de Paris : deux proches d'Amédy Coulibaly inculpés


Amédy Coulibaly dans une vidéo non datée enregistrée avant les attaques de 2015 à Paris
Amédy Coulibaly dans une vidéo non datée enregistrée avant les attaques de 2015 à Paris

Deux proches de l'un des auteurs des attentats de janvier à Paris, ont été mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes contre les personnes", a indiqué le procureur de Paris.

Selon le communiqué du procureur François Molins, l'un des deux hommes, Amar R. (33 ans) a été en contact à de très nombreuses reprises avec Amédy Coulibaly, auteur du meurtre d'une policière le 8 janvier, puis de quatre personnes de confession juive le lendemain lors d'une prise d'otages dans un supermarché casher dans l'est de Paris, où il a trouvé la mort.

Le procureur précise qu'Amar R. a échangé avec lui près de 600 SMS sur quatre mois et l'a rencontré à plus de dix reprises, "en particulier les 5 et 6 janvier", à la veille des attentats.

Actuellement en détention pour une affaire de droit commun, Amar R. est le compagnon d'une gendarme qui avait également été entendue, mais dont la garde à vue avait été levée mercredi.

Il a connu Amédy Coulibaly lors d'un précédent passage en prison, où il a également été en contact avec Mickaël A., mis en examen le 20 janvier dans le dossier des attentats, notamment pour association de malfaiteurs terroriste.
Quant à l'autre homme mis en examen vendredi, Said M., 25 ans, son ADN a été identifié sur la lanière d'un taser retrouvé dans le magasin casher, a précisé le procureur dans son communiqué.

Il a été en contact très régulier avec Amar R. et il est établi que les deux hommes ont détruit ensemble leurs puces de téléphone portable le 9 janvier, a ajouté le parquet.

Après leur mise en examen par des juges antiterroristes, les deux hommes devaient comparaître ce vendredi devant un magistrat spécialisé pour statuer sur un placement en détention provisoire, comme l'a requis le parquet, ou une remise en liberté.

L'attaque contre le magasin casher est intervenue deux jours après la tuerie au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo (12 morts) commise par Chérif et Saïd Kouachi, que connaissait Amédy Coulibaly, et qui ont également été tués par la police le 9 janvier.

Avec AFP

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