Salh El Karib, qui tenait un taxiphone (boutique d'appels téléphoniques) à Ripoll, petite ville au pied des Pyrénées où vivaient la plupart des suspects, est resté en garde à vue quatre jours.
"Les indices n'ont pas permis d'établir (...) l'existence d'éléments suffisamment solides pour prendre une mesure aussi grave et exceptionnelle qu'est la détention provisoire", a indiqué le juge Fernando Andreu dans son ordonnance, que l'AFP a pu consulter.
Deux autre membres de la cellule ont été inculpés mardi d'"assassinats terroristes", un troisième suspect, Mohammed Aalla, a été placé en liberté sous contrôle judiciaire, les charges contre lui étant minces.
L'enquête devra cependant déterminer l'éventuelle collaboration de Salh El Karib, arrêté à Ripoll, dans l'organisation des attaques.
L'homme doit se présenter au juge toutes les semaines, ne doit pas changer de domicile, et a interdiction de quitter le territoire espagnol.
Selon ses déclarations au juge, Salh El Karib avait acheté pour Driss Oukabir, un autre membre de la cellule encore en vie, un billet d'avion pour le Maroc avec sa carte de crédit. Il a assuré que c'était pour lui rendre service et qu'il a été remboursé en liquide.
Avec AFP