L'Egypte a lancé en février une vaste campagne baptisée "Sinaï 2018" pour, dit-elle, "nettoyer" le pays et en particulier cette péninsule, théâtre d'une insurrection de l'EI.
"Huit takfiristes (extrémistes) ont été éliminés dans les zones d'opérations dans le nord et le centre du Sinaï", a déclaré l'armée dans un communiqué.
"Dix takfiristes ont été éliminés durant une opération spéciale menée par la Sécurité nationale à al-Arich", chef-lieu du Nord-Sinaï, a-t-elle également annoncé.
D'autres "jihadistes" ont par ailleurs été tués dans une frappe de l'armée de l'air contre un "repaire de terroristes" dans le sud du pays, a ajouté l'armée sans mentionner de chiffre.
Par ailleurs, un membre des forces de sécurité est mort durant ces opérations, toujours selon le communiqué de l'armée.
Depuis le début de la campagne "Sinaï 2018", 450 jihadistes présumés et une trentaine de membres des forces de sécurité ont été tués, selon les chiffres officiels.
Des ONG ont dénoncé à plusieurs reprises les conséquences sur la population civile de la campagne menée par l'armée dans le nord et le centre du Sinaï, zone inaccessible aux journalistes.
L'armée affirme de son côté que la population locale soutient ses opérations et qu'elle reçoit une assistance humanitaire.
Avec AFP