Selon le dernier bilan obtenu par VOA Somali, 13 personnes ont perdu la vie et 22 autres sont blessées a confié un médecin de la Medina Hospital.
Cette explosion a eu lieu le long de la route Maka Al-Mukarama, une artère très fréquentée qui mène au palais présidentiel.
Les militants islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué l'attentat contre l'hôtel, qui abritaient selon eux des "officiels et apostats".
Un peu plus tôt, une autre explosion avait eu lieu dans l'est de la capitale à un barrage de l'armée, quand des soldats avaient arrêté un minibus suspect. Au moins quatre personnes ont été blessées dans cet attentat.
Ces deux attaques ont été dénoncées par le nouveau Premier ministre, Hassan Ali Khaire. "Nous sommes bouleversés par ces explosions destinées à nuire à la population", a-t-il déclaré. Je promets que nous nous opposerons aux éléments assoiffés de sang avec une main de fer".
Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en 2007 pour soutenir le fragile gouvernement somalien et forte de 22.000 hommes, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.
Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent jusque dans la capitale.
La Somalie est plongée depuis près de trois décennies dans le chaos et la violence entretenus par des milices claniques, des gangs criminels et des groupes islamistes.