Sept hommes et deux femmes burkinabè ont été tués dans cette attaque contre ce café-restaurant dans le centre-ville de Ouagadougou, menée par des jihadistes présumés et qui n'a jusqu'ici pas été revendiquée.
Parmi les victimes étrangères, on compte deux Koweïtiens, une Canadienne, un Algéro-Canadien, un Français, un Sénégalais, un Nigérian, un Turc et un Libanais.
Les dépouilles seront remises aux familles à partir de jeudi, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Le Burkina Faso est toujours sous le choc de cet attentat perpétré au coeur de sa capitale et qui rappelle le mode opératoire de l'attaque jihadiste du 15 janvier 2016. Ce jour-là, un commando avait attaqué avec des armes automatiques le café Cappuccino - situé à 200 mètres du restaurant Aziz Istanbul - et plusieurs autres établissements du centre de Ouagadougou. Revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cet attentat avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers.
Avec AFP