L'accident s'est produit lundi à Buhemba, près de la ville de Musoma (nord), au bord du lac Victoria, selon un communiqué du ministère de l'Energie et des mines.
Au moins 18 mineurs artisanaux creusaient illégalement à la recherche d'or, dans une mine dont le permis d'exploitation est détenu par une société avec laquelle ils n'ont pas de lien, lorsque l'accident a eu lieu.
"Le puits s'est effondré, les ensevelissant tous, mais le même (lundi) 13 février, les secours ont pu extraire treize d'entre eux", indique le communiqué, selon lequel deux corps, sans vie, ont été ramenés mardi à la surface.
Les autorités administratives locales, les forces de sécurité, des agents du ministère de l'Energie et des mines, et des mineurs poursuivaient vendredi les opérations en vue de retrouver au moins trois autres mineurs disparus, selon ce communiqué en swahili.
Selon les autorités locales, citées par les journaux tanzaniens, il était difficile de connaître le nombre exact de mineurs encore coincés sous terre, car ils ne s'étaient pas fait enregistrer en entrant illégalement dans le puits.
Fin janvier, 15 mineurs avaient été secourus après être restés coincés pendant au moins deux jours à 35 mètres de profondeur à la suite de l'effondrement d'un puits de mine d'or artisanale de la province de Geita, dans le nord-ouest de la Tanzanie.
La Tanzanie est le quatrième producteur africain d'or et le métal précieux est l'une des principales sources de devises du pays. Les effondrements de puits de mines artisanaux y sont fréquents, les mineurs n'ayant souvent pas les outils et matériaux nécessaires pour les étayer convenablement.
En novembre 2015, cinq mineurs avaient été retrouvés vivants après être restés coincés 41 jours à 100 mètres sous terre à la suite de l'effondrement d'un puits de mine près de la ville de Shinyanga, dans le nord-ouest de la Tanzanie.
Avec AFP