Ce bilan donné par une personnalité de Buea a été confirmé de source hospitalière qui a évoqué un bilan plus élevé de cinq policiers et d'un civil tués ainsi que d'un autre civil blessé.
"Deux policiers ont été tués hier (lundi) dans la zone sud de la ville par des terroristes", a déclaré ce responsable de Buea en affirmant qu'un autre policier "a été enlevé, on est sans nouvelle de lui".
Dimanche à Kumba, localité située entre Buea et Mamfe, un commissaire de police avait été "froidement abattu" près de chez lui, avait auparavant annoncé à l'AFP une source sécuritaire de la région du Sud-Ouest.
La situation restait tendue mardi à Buea où des tirs ont de nouveau été entendus dans la matinée.
Lundi matin, des séparatistes armés avaient ouvert le feu sur les forces de sécurité et de défense de cette ville qui avaient riposté. Les combats avaient duré plusieurs heures, selon des sources sur place.
C'est la première fois que des combats ont lieu dans des quartiers de la capitale du Sud-Ouest, quadrillée par un grand nombre de militaires depuis le début de la crise anglophone fin 2016 qui s'est muée fin 2017 en conflit armé.
Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des hommes armés se réclamant de "forces de restauration" d'un Etat anglophone qui avait existé sous mandat britannique entre 1922 et 1961.
Avec AFP