"Six policiers ont été tués, et quatre ont été blessés", a déclaré un responsable de la police sous le couvert de l'anonymat.
La police a déclaré que les policiers avaient été tués au cours d'un échange de tirs avec des "bandits" membres de l'ethnie pokot dans l'ouest du comté de Laikipia.
Dans le comté de Laikipia, plusieurs milliers d'éleveurs semi-nomades, dont les troupeaux sont durement frappés par la sécheresse, ont pénétré illégalement dans des réserves privées à la recherche de pâtures pour leurs animaux.
Armés pour certaines de lances, pour d'autres d'armes automatiques, ils ont tué ou blessé ces derniers mois des dizaines de personnes, volé du bétail, brûlé des propriétés et intimidé les habitants.
Les Kényans sont appelés aux urnes le 8 août pour choisir leurs président, députés, sénateurs et gouverneurs de comté.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé cette semaine que les personnes qui ont été déplacées par les violences dans les comtés de Laikipia et Baringo (centre), seraient dans l'impossibilité de voter le mois prochain.
"Le gouvernement kényan doit s'occuper de la crise sécuritaire dans certaines parties de la vallée du Rift avant le vote du mois d'août", a prévenu Otsieno Namwaya, chercheur Afrique auprès de HRW, avertissant que l'insécurité "pourrait avoir un sérieux impact sur la capacité des gens à voter".
Avec AFP