Le Togo, dans sa quête de réduire la pauvreté, veut faire de la jeunesse, une des couches vulnérables de sa société, un atout.
Confrontés au chômage, des jeunes Togolais ont, entre-temps, perdu des valeurs citoyennes et s'estiment incapables de jouer un rôle dans le développement du pays.
Ayant fait ce constat, le gouvernement a initié un programme de volontariat qui, dans un premier temps, était dirigé vers les jeunes diplômés sans emploi.
Depuis décembre 2015, un autre volet a été lancé et concerne les jeunes déscolarisés ou semi-scolarisés. Il est dénommé JDS.
Pendant 4 mois, 582 volontaires dont 380 jeunes dames ont eu à travailler sur 18 sites, afin d'assainir la ville de Lomé. Nous avons rencontré quelques jeunes au cours d'une opération de désherbage. Ils nous font part de ce qu'ils ont fait durant cette période de mobilisation.
Arrivés à la fin de leur mission, les jeunes auraient bien voulu travailler dans de meilleures conditions. Ils ont fait allusion essentiellement à la protection sociale.
Selon la coordination, le programme JDS a été une bouée de sauvetage pour des jeunes en perte d'espoir, qui peuvent désormais entrevoir l'avenir avec sérénité.
La ministre Victoire Sidémého Dogbé Tomégah rassure qu'il n'y aura pas des laissés pour compte.
La phase pilote ainsi terminée, l'heure à la mise en œuvre des projets individuels. Et des idées d'entrepreneuriat sortent des placards.
Le programme "Jeune volontaire déscolarisé" entre dans sa phase d'exécution. 1500 jeunes vont être mobilisés dans 5 autres villes du pays, en plus de Lomé.
Un reportage de Kayi Lawson, à Lomé pour VOA Afrique.