"Nous sommes absolument confiants qu'il n'y a eu aucune fraude", a déclaré la présidente de la commission Priscilla Chigumba, dont l'institution a été très critiquée par l'opposition pendant tout le processus électoral.
"Nous voudrions montrer au peuple zimbabwéen que nous, à la commission électorale du Zimbabwe (ZEC), ne volerons pas le choix" des électeurs, a-t-elle assuré.
"Quelque soient nos résultats, ils refléteront exactement" ce que le peuple "a décidé", a-t-elle encore dit.
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La ZEC a été très critiquée pour sa partialité lors des scrutins organisés sous l'ère de Robert Mugabe, tombé en novembre après trente-sept ans de règne.
Elle s'est de nouveau retrouvée sur la sellette pendant la campagne de 2018, l'opposition l'accusant de manque de transparence, de "partialité" et d'"arrogance".
La ZEC "a choisi de jeter le sifflet de l'arbitre et de soutenir l'équipe d'Emmerson Mnangagwa", le président zimbabwéen, avait dénoncé le principal opposant Nelson Chamisa, quelques jours avant les élections.
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La ZEC devrait commencer à annoncer mardi les premiers résultats officiels des élections présidentielle, législatives et municipales.
Mais les principaux candidats à la présidentielle, MM. Mnangagwa et Chamisa, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils étaient en tête.
Le président Mnangagwa dirige le parti Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance du Zimbabwe en 1980.
Avec AFP