Ces opérations ont débuté lundi 6 septembre, aux alentours du grand marché de Niamey, où environ 2000 boutiques ont été installées de façon anarchique.
Le point avec Abdoul-Razak Idrissa, correspondant au Niger pour VOA Afrique.
Les autorités de la ville de Niamey avait donné jusqu'au 5 septembre aux tenants des kiosques situés au grand marché, principale centre commercial du pays, pour "déguerpir".
À minuit, malgré une fine pluie qui s'abattait, les opérations ont commencé.
Elles ont duré jusqu'au petit matin. Près de 2000 kiosques ont été cassés à la satisfaction d'Hamidou Garba, gouverneur de la région de Niamey.
"La sécurité était menacée", a déclaré le gouverneur, "nous voyons que ces opérations étaient nécessaires".
Mardi 6 et mercredi 7 septembre, le marché central de Niamey était fermé pour être nettoyé de l'intérieur.
Les voies sont gardées par les forces de l'ordre. Beaucoup de jeunes commerçants ont tout juste eu le temps de ramasser ce qu'ils avaient dans les kiosques.
Les vendeurs sont choqués. L'un d'entre eux a déclaré n'avoir "jamais pensé être chassé chez soi".
Le déguerpissement des kiosques du grand marché a été précédé par une opération similaire à l'encontre des boutiques et étalages situés aux abords des principales voies, autour des lieux publics, écoles et centres de santé.
La prochaine cible de ce genre d'opération - qui s'inscrit dans le cadre global de l'embellissement de la capitale Niamey où se tiendra le sommet de l'Union Africaine de 2019 - vise les nombreux parcs de vente de véhicules dans différents quartiers.
Abdoul-Razak Idrissa (Niamey)