Hommes et femmes confondus, près d'un adulte sur deux (49%) a confié avoir déjà joué à travers un ordinateur, une console, une télévision ou un téléphone portable, selon Pew, qui a interrogé 2.001 Américains entre la mi-juin et la mi-juillet.
L'élargissement de ce public mateur, bien au-delà de l’image typique de jeunes hommes spécialistes des jeux d’action, est incontestablement tributaire de l’explosion des jeux disponibles sur les smartphones ou les tablettes.
Néanmoins, seuls 10% des personnes interrogées se décrivent comme des "gamers" -terme désignant les joueurs les plus passionnés. Les hommes ont là deux fois plus de chance que les femmes, de se décrire ainsi.
Comme le souligne l'une des chercheuses de Pew, Maeve Duggan, "la perception des jeux par le grand public est complexe. L'audience est nettement divisée sur les débats entourant le contenu des jeux et leur impact sur les joueurs". Ainsi, un peu plus de la moitié des personnes interrogées estiment que jouer à des jeux violents n’incite nullement à la violence.
Quant à la question de savoir si les moments consacrés aux jeux constituent ou pas une perte de temps, les opinions sont partagées. Pour 26% d’enquêtés, la plupart des jeux vidéo sont inutiles ; tandis que 24% estiment que les heures passées à jouer ne sont pas du gâchis.
Avec AFP