Avec ou sans Neymar ? Interrogé lundi sur la présence du jeune ailier mercredi à la Meinau, son entraîneur Unai Emery a entretenu le flou. Pour cause de "problème" d'ordre familial, la star du club a été autorisée à se rendre au Brésil pour quelques jours par la direction sportive du club.
"On va attendre qu'il soit prêt pour venir, je ne sais pas s'il va venir demain pour le match de mercredi, d'abord il doit être tranquille avec son problème", a expliqué l'entraîneur basque, en rappelant que "en premier vient la personne, ensuite le footballeur" et évoquant un délai de "3 ou 4 jours".
Plusieurs médias, brésiliens notamment, ont toutefois évoqué un retour plus rapide que le délai évoqué par l'entraîneur parisien. La chaîne brésilienne Band, par exemple, a affirmé lundi soir que le jeune homme était à l'aéroport de Sao Paulo pour retourner en France, une information non confirmée pour l'heure.
Il n'est donc pas certain que le chaud public strasbourgeois puisse voir à nouveau à l'oeuvre le magicien sud-américain, qui, peu inspiré, n'avait toutefois pas ébloui la Meinau lors de la défaite parisienne.
Il n'est pas dit non plus que Strasbourg réédite l'exploit réussi grâce à des buts du Cap-Verdien Nuno Da Costa -qui sera suspendu mercredi- et Stéphane Bahoken. Sur le site du club alsacien, Jean-Marc Butterlin, ancien chef des sports du journal L'Alsace et membre du conseil d'administration de l'association du club, écrit que "le destin" de Strasbourg "est ailleurs, pas vraiment dans l'issue d'une soirée quand même follement excitante".
L'entraîneur du promu, Thierry Laurey, dont l'objectif premier est de maintenir le club dans l'élite, pourrait être tenté de reposer quelques-uns de ses cadres avant la réception de Toulouse samedi pour la 18e journée de Ligue 1.
Son homologue parisien Unai Emery, qui a notamment laissé entendre que l'Allemand Kevin Trapp serait titularisé dans les buts dans cette compétition, en fera sans doute de même, mais le banc parisien n'a bien sûr pas la même densité que celui de Strasbourg.
. Nouveau faux-pas interdit
Ainsi, Angel Di Maria, Javier Pastore, voire Giovani Lo Celso, tous plutôt convaincants samedi contre Lille (3-1), pourraient à nouveau avoir du temps de jeu en Coupe de la Ligue. D'autant que le PSG est privé pour la rencontre du milieu Adrien Rabiot, touché aux ischio-jambiers contre Lille et indisponible jusqu'à la trêve, et de Thiago Silva, victime d'une contusion du mollet avec entorse du genou lors de la défaite en Ligue des champions contre le Bayern Munich (3-1) la semaine précédente.
Sans parler de Thiago Motta et Layvin Kurzawa, tous deux incertains, le premier en phase de reprise après une opération au genou, le second touché en Bavière. En cas d'absence du latéral gauche, Unai Emery devrait d'ailleurs bricoler à ce poste puisque la doublure de 'Kurz', Yuri Berchiche, est suspendu. Le PSG devrait communiquer sur le groupe convoqué mardi soir.
Si l'incertitude plane sur ce côté gauche de l'équipe parisienne, une chose est sûre: le PSG, quadruple tenant du titre et qui sait depuis lundi qu'il devra éliminer en mars le grand Real Madrid pour franchir les huitièmes de finale de Ligue des champions, ne peut pas se permettre une nouvelle défaite sur la pelouse strasbourgeoise. Elle aurait inévitablement des répercussions démultipliées par rapport à la première, avec ou sans Neymar.
Avec AFP