L'Afrique du sud devrait produire 8,6 millions d'hectolitres de vin cette année, contre 10,8 millions hl en 2017, mais ce recul ne devrait pas affecter le volume total de vin produit par les pays de l'hémisphère Sud, qui restera globalement stable par rapport à 2017, selon l'OIV.
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Les six principaux pays producteurs de cette région du monde devraient ainsi globalement fournir 52 millions d'hectolitres de vin cette année, contre 52,005 M hl l'an passé.
En hausse, la production de l'Argentine (6ème producteur mondial) devrait augmenter à 13,5 M hl (+14,2%). Celle du Chili (9ème producteur mondial) devrait bondir à 11,3 millions d'hectolitres (+19%). Et les cuves de Nouvelle-Zélande (16ème producteur mondial), devraient augmenter leur volume de 8,7% à 3,1 millions d'hectolitres.
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En baisse, outre l'Afrique du sud, l'Australie (5ème producteur mondial) devrait voir ses vendanges lui rapporter un peu moins de vin cette année (12,5 M hl, -8,7%), tandis que le Brésil produirait environ 3 millions d'hectolitres (-11,2%).
L'OIV a par ailleurs confirmé la baisse historique de production connue en 2017, en raison essentiellement d'incidents climatiques en France, Italie et Espagne, les trois principaux pays producteurs de vin.
L'an passé, la production mondiale de vin s'est ainsi réduite à 250 millions d'hectolitres, un niveau "historiquement faible" a répété l'OIV.
Les productions italienne (42,5 M hl), française (36,7 M hl), espagnole (32,1 M hl) et allemande (7,7 M hl) ont baissé respectivement de 17%, 19%, 15% et 20% par rapport à 2016.
La consommation mondiale s'est stabilisée depuis la crise de 2008. En 2017, elle s'est élevée à 243 M hl.
Avec AFP