Le général David Rodriguez, le chef de l'Africom, a par ailleurs estimé que l'attaque venait probablement d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), étant donné la faible présence du groupe Etat islamique dans la région.
Les corps de 18 personnes ont été retrouvés dans l'hôtel de la capitale du Mali, a indiqué une source de sécurité étrangère, tandis qu'une source militaire malienne affirmait à l'AFP vers 16h30 GMT que la "prise d'otages est terminée".
"Si l'on se base juste sur ce qui s'est déjà passé" dans la région, "c'est probablement quelqu'un lié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique", a déclaré David Rodriguez à des journalistes.
Le groupe Etat islamique "n'a pas cet impact" dans la région, a-t-il précisé.
Selon le commandant Anthony Falvo du commandement des forces américaines en Afrique, les deux membres des forces spéciales se trouvaient à l'ambassade américaine pour des réunions lorsque l'attaque est survenue.
L'un d'entre eux est allé à un centre de commandement local pour aider le commandement des forces maliennes et l'autre s'est rendu à l'hôtel pour aider à "mettre des gens en lieu sûr", a-t-il dit.
Un peu plus tôt, un autre porte-parole de l'Africom, Mark Cheadle, avait assuré qu'un "petit groupe de forces américaines avait aidé à mettre des civils en lieu sûr", précisant que au moins 6 civils américains avaient ainsi été assistés.
Les forces américaines ne disposaient que de 26 hommes au Mali au moment de l'attaque, dont 22 à Bamako, selon le commandant Falvo.
L'attaque du Radisson, hôtel apprécié par la clientèle internationale et où quelque 170 personnes se trouvaient, survient une semaine jour pour jour après la série d'attentats sans précédent qui ont fait 130 morts à Paris.
Avec AFP