Des dizaines de personnes ont été prises au piège, sans pouvoir fuir dans les rues paralysées par les embouteillages, alors que les produits chimiques, des granules en plastique et des sprays déodorants étaient la proie des flammes.
Le chef du service national des pompiers, Ali Ahmed, a prévenu que le bilan pourrait s'aggraver.
"Le nombre de morts pourrait être plus élevé. Les recherches se poursuivent", a déclaré à l'AFP
Le feu a pu avoir pour origine une bouteille de gaz. Il s'est rapidement propagé à l'ensemble d'un immeuble où étaient entreposés des produits chimiques, dans le quartier central de Chawkbazar.
L'incendie a ensuite gagné quatre immeubles voisins où étaient également stockés des produits chimiques.
"Il y avait un embouteillage quand l'incendie a éclaté. Il s'est propagé si vite que les gens n'ont pu s'échapper", a raconté M. Ahmed. Dans ce quartier, les rues sont très étroites et les immeubles sont situés très près les uns des autres.
Un autre responsable des services d'incendie a déclaré que le sinistre, survenu mercredi à 22h40 (16h40 GMT), est sous contrôle mais pas encore complètement éteint malgré les efforts des plus de 200 pompiers mobilisés.
"Cela va prendre du temps, ce n'est pas un incendie ordinaire", les produits chimiques hautement combustibles ayant accentué son caractère dévastateur, a-t-il affirmé.
Au moins 45 personnes ont été blessées, dont quatre se trouvent dans un état critique, a déclaré un inspecteur de police à l'Hôpital universitaire de Dacca.
Un incendie similaire, dans un immeuble où étaient stockés des produits chimiques, avait déjà frappé la capitale du Bangladesh en 2010 et fait 120 morts.
Avec AFP