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"Beaucoup d’inconnus", malgré la confirmation de Tshisekedi selon un analyste


Le président Joseph Kabila accompagné de sa famille vote à Gombe, Kinshasa, RDC, 30 décembre 2018. (Facebook/Guy Momat)
Le président Joseph Kabila accompagné de sa famille vote à Gombe, Kinshasa, RDC, 30 décembre 2018. (Facebook/Guy Momat)

Malgré la validation de la victoire de Félix Tshisekedi par la Cour Constitutionnelle, l’analyste et spécialiste de l’Union africaine Ibrahima Kane estime que "tous les problèmes ne sont pas réglés".

La RDC connaît "beaucoup d’inconnus", déclare l’analyste politique et spécialiste de l’Union africaine, Ibrahima Kane qui parle de la cohabitation du président sortant Joseph Kabila, du président élu Félix Tshisekedi et du président autoproclamé Martin Fayulu.

"Kabila tire encore les ficelles. Visiblement, il détient encore les services de sécurités entre ses mains. Personne ne sait quelle va être la posture de Kabila une fois que Tshisekedi aura prêté serment", précise M. Kane.

Le spécialiste de l'Union africaine Ibrahima Kane joint par Eric Manirakiza
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L’Union africaine qui avait appelé à la suspension de la proclamation des résultats définitifs n’a pas pu maintenir une démarche commune. La SADC et d’autres pays comme l’Afrique du Sud ont reconnu le lendemain la victoire de Félix Tshisekedi.

"Les carottes ne sont pas totalement cuites", explique l’analyste. Tout dépendra de l’évolution de la situation dit-il, faisant remarquer que deux "voisins immédiats de la RDC (l’Angola et la Zambie) ne sont pas contents de la tournure qu’ont pris les choses".

Le prochain sommet de l’Union africaine dans trois semaines à Addis-Abeba devra y revenir. "Il ne faut pas l’écarter rapidement de la scène", affirme-t-il. "L’Angola et la Zambie à eux seuls peuvent créer des problèmes à Felix Tshisekedi s’il arrivait à avoir une attitude d’hostilité à leur égard", dit M. Kane.

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