Le neurochirurgien à la retraite a confirmé son soutien lors d'une conférence de presse à Palm Beach, en Floride, dans un club détenu par Donald Trump.
"Il y a deux Donald Trump, celui que vous voyez sur scène, et l'autre très cérébral, avec qui on peut avoir une bonne conversation", a déclaré Ben Carson, se disant surpris d'avoir découvert "plus d'alignement philosophique et spirituel" qu'il ne pensait avec son ex-rival.
"Nous avons enterré la hache de guerre, c'était politique", a-t-il aussi dit, en allusion aux violentes attaques que Donald Trump avait lancées contre lui l'automne dernier.
Donald Trump a annoncé que Ben Carson l'aiderait dans le domaine de l'éducation et de la santé.
C'est le deuxième ralliement d'un ex-candidat aux primaires, après celui de Chris Christie, gouverneur du New Jersey.
Ben Carson s'était retiré la semaine dernière de la course à l'investiture après une série de mauvais résultats. Il était courtisé par les candidats encore en lice.
Son ralliement devrait encore doper la cote de Donald Trump auprès des conservateurs, le docteur ayant connu une certaine popularité à l'automne dernier auprès des électeurs évangéliques et de ceux en quête d'un candidat "hors-système".
Le médecin, seul Noir de la course, avait été deuxième des sondages républicains de septembre à début décembre, derrière Donald Trump, le rattrapant même dans quelques enquêtes.
A l'époque, le milliardaire s'en était violemment pris à son passé, notamment une anecdote d'enfance où Ben Carson racontait qu'il avait failli poignarder quelqu'un.
"Il dit qu'il a une maladie pathologique. Si vous êtes pathologique, il n'y a pas de guérison", avait déclaré en novembre Donald Trump. "Si vous agressez sexuellement des enfants, il n'y a pas de guérison. Ils ne peuvent pas vous en empêcher".
"C'était politique", a dit Donald Trump, interrogé vendredi.
Comme lui, Benjamin Carson, 64 ans, n'a jamais exercé de mandat politique.
Avec AFP