"Nous allons nous battre durement pour remporter la primaire de Washington", mardi prochain, a-t-il déclaré lors d'une réunion publique à Santa Monica, en Californie. "Et nous poursuivrons notre combat pour la justice sociale, économique, raciale et environnementale jusqu'à Philadelphie!", a-t-il ajouté, en parlant de la convention d'investiture des Démocrates qui aura lieu à la fin du mois de juillet en Pennsylvanie (est).
"Je suis assez bon en maths, et je sais que le combat qui nous attend est très, très difficile. Mais nous continuerons à nous battre pour chaque voix et chaque délégué", a-t-il dit, ovationné.
Il a annoncé que Hillary Clinton l'avait appelé. "Je l'ai félicitée pour ses victoires de ce soir", a-t-il dit, déclenchant des huées.
La démocrate a remporté trois primaires supplémentaires mardi (New Jersey, Nouveau Mexique, Dakota du Sud) et était en tête des résultats partiels en Californie. Il a remporté le Montana et le Dakota du Nord. Hillary Clinton a désormais largement dépassé la majorité requise de délégués pour l'investiture démocrate, qui sera officielle lors de la convention de Philadelphie, du 25 au 28 juillet.
Mais rien n'empêche Bernie Sanders de rester techniquement en course, même s'il est acquis que la convention investira sa rivale. Il a toutefois souligné qu'il avait hâte de "travailler" avec le président Barack Obama, formellement neutre dans les primaires, mais qui semble désireux d'un dénouement rapide.
Les deux hommes se rencontreront jeudi à Washington à la Maison Blanche, avant la 57e et dernière primaire dans la capitale fédérale, mardi prochain.
"La lutte continue!" a-t-il dit en conclusion de son discours.
Donal Trump n'a plus de concurrent et a déjà dépassé le nombre de délégués requis pour son investiture. Depuis quelques temps, il lance des piques à son rivale Hillary Clinton.
La bataille s’avère être très rude entre la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump. Malgré leurs victoires dans les primaires, ils restent les deux candidats les plus impopulaires selon les différents sondages déjà réalisés.
Chaque candidat a du paint sur la planche pour espérer gagner la Maison Blanche en novembre prochain. Les défis à relever sont énormes a estimé le Doyen du Centre internationale et professeur des sciences politiques et études africaines à l’Université de Floride, Dr. Leonardo A. Villalón.
Avec AFP