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Quatre blessés par balle au Kenya dans l'attaque d'un chantier chinois


Un troupeau de bétail marche dans la vallée du Grand Rift près de la ville de Narok, à 150 km de la capitale Nairobi, le 19 janvier 2008.
Un troupeau de bétail marche dans la vallée du Grand Rift près de la ville de Narok, à 150 km de la capitale Nairobi, le 19 janvier 2008.

Quatre personnes ont été blessées par balle lors de l'attaque dimanche soir d'un chantier de construction chinois dans l'est du Kenya, proche de la Somalie, par des assaillants non identifiés, a annoncé lundi la police.

Selon le chef régional de la police, David Kerina, huit assaillants armés ont ouvert le feu dimanche soir sur le site du chantier, situé non loin de la ville de Garissa. "Quatre personnes ont été blessées durant l'incident et ont été emmenées à l'hôpital".

"Les assaillants ont été repoussés car les policiers ont été appelés à temps", a-t-il dit. Ces assaillants se sont enfuis, mais "ont été blessés car il y avait des traces de sang sur le chemin qu'ils ont emprunté pour s'échapper".

Le chef de la police kényane, Joseph Boinnet, a de son côté indiqué qu'une attaque contre un second site de construction de la région avait également été repoussée. "Nous pensons que les assaillants sont morts ou se sont enfuis avec de graves blessures".

Les médias locaux ont spéculé lundi sur la possibilité que l'attaque soit l'oeuvre des islamistes somaliens shebab, auteurs moins d'une semaine plus tôt de l'attaque contre un complexe hôtelier de Nairobi ayant fait 21 morts et 28 blessés.

La police continue de rechercher certains suspects liés à l'attaque de Nairobi. De nombreuses arrestations ont déjà été faites à travers le pays et six suspects ont déjà comparu vendredi devant un tribunal de la capitale kényane.

"Nous avons interrogé plus de 30 personnes depuis le jour de l'attaque", a assuré à l'AFP une source policière. "Certains deviennent des suspects, et d'autres pas".

Dimanche, la police kényane a publié le signalement de huit suspects recherchés, dont quatre se sont rendus lundi aux autorités, accompagnés de leurs parents pour certains.

Avec AFP

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