"Son manager me l'a confirmé", a déclaré Sara Danius à la radio publique suédoise, SR, sans pouvoir néanmoins préciser si le chanteur et poète américain s'acquitterait de ses obligations de lauréat.
L'information est à prendre avec d'autant plus de précaution que ce dernier est imprévisible.
Interrogé sur sa participation à la cérémonie de remise des prix et au somptueux banquet du 10 décembre, Dylan avait affirmé fin octobre au Daily Telegraph : "Absolument. Pour autant que ce soit possible".
Le 16 novembre, dans une lettre à l'Académie suédoise, il se ravisait, mettant en avant "d'autres engagements".
Dans un communiqué vendredi, la vénérable institution a affirmé qu'il y avait de "fortes chances que le lauréat vienne à Stockholm l'année prochaine".
"Ce sera une occasion parfaite pour faire son discours" de réception, un passage obligé pour chaque lauréat, toutes catégories confondues (médecine, chimie, physique, paix et économie), a tenu à ajouter Mme Danius.
Elle a précisé que ce discours, encore appelé "la leçon Nobel", pouvait prendre n'importe quelle forme. "Cela peut-être un discours, une vidéo ou une autre présentation", a-t-elle dit.
Traditionnellement, les lauréats prononcent la "leçon Nobel" lors de la semaine qui précède la cérémonie de distribution des prix, laquelle a lieu chaque année le 10 décembre, date anniversaire de la mort d'Alfred Nobel qui a fondé les prix.
Bob Dylan est, à 75 ans, le premier auteur-compositeur à obtenir la prestigieuse récompense, une décision qui a surpris les milieux culturels qui pariaient sur un choix plus conventionnel.
Avec AFP