Le ministre Pierre Mabiala de la Justice ont annoncé que la justice congolaise a déjà ouvert une procédure sur les faits dont parle l'ONG.
Pour M. Mabiala, le rapport de l’ONG Human Right Watch arrive bien tard après que le gouvernement une procédure judiciaire contre ses militaires a été ouverte. Le ministre s’est interrogé sur la motivation de cette ONG, sinon "viser la déstabilisation du Congo et de institutions établies".
Dans un échange avec les journalistes, le gouvernement congolais a condamné ce rapport qui évoque "des faits non avérés, non jugés", annonçant dans la foulée la tenue "pour bientôt" d’une session criminelle qui jugera de cette affaire à Brazzaville.
Selon les autorités congolaises, le parquet de Brazzaville a saisi depuis 2015 le juge pour que cette affaire soit jouée. Des commissions rogatoires ont même eu lieu en Centrafrique permettant au juge congolais de rassembler assez d’éléments de preuves, ont indiqué les deux ministres.
Thierry Moungalla, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a estimé pour sa part que les autorités de Brazzaville ont fait l’essentiel en refusant d’étouffer cette affaire, et en laissant la justice de travailler sereinement.
Avec Ngouela Ngoussou à Brazzaville pour VOA Afrique