Au Beach Ngobila, le port de Kinshasa, la barge assurant la traversée du fleuve Congo a déversé hier plusieurs centaines de passagers.
Ils débarquent avec leurs bagages et baluchons, ou le peu qui leur reste. Ensuite, ils sont conduits en bus affrétés par les autorités locales pour une identification et une assistance offerte à la maison de la commune de Kinshasa.
Certains ont été expulsés de Brazzaville et d’autres ont décidé de partir d'eux-mêmes. Ce lundi, le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, a indiqué que l'on approchait de la barre des 40.000 expulsions.
Brazzaville a lancé le 3 avril l'opération policière dite "Mbata ya bakolo" ("La gifle des aînés" en lingala) contre les étrangers en situation irrégulière. La raison officielle serait une recrudescence de la délinquance violente.
Joint par la Voix de l'Amérique, Rostin Maketa, directeur adjoint de la Voix des sans Voix, a dénonce la façon "barbare" dont les ressortissants de la RDC ont été expulsés, parlant de "traitements cruels, inhumains ou dégradants ". La police de Brazza reconnaît qu'il y a eu des bavures et 17 de ses membres ont été radiés pour leurs agissements. Pour le moment Kinshasa joue la carte de l’apaisement.
Ils débarquent avec leurs bagages et baluchons, ou le peu qui leur reste. Ensuite, ils sont conduits en bus affrétés par les autorités locales pour une identification et une assistance offerte à la maison de la commune de Kinshasa.
Certains ont été expulsés de Brazzaville et d’autres ont décidé de partir d'eux-mêmes. Ce lundi, le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, a indiqué que l'on approchait de la barre des 40.000 expulsions.
Brazzaville a lancé le 3 avril l'opération policière dite "Mbata ya bakolo" ("La gifle des aînés" en lingala) contre les étrangers en situation irrégulière. La raison officielle serait une recrudescence de la délinquance violente.
Joint par la Voix de l'Amérique, Rostin Maketa, directeur adjoint de la Voix des sans Voix, a dénonce la façon "barbare" dont les ressortissants de la RDC ont été expulsés, parlant de "traitements cruels, inhumains ou dégradants ". La police de Brazza reconnaît qu'il y a eu des bavures et 17 de ses membres ont été radiés pour leurs agissements. Pour le moment Kinshasa joue la carte de l’apaisement.