La Première ministre britannique Theresa May avait chargé son ministre du Brexit, Stephen Barclay, et le procureur général britannique, Geoffrey Cox, de se rendre à Bruxelles afin d’obtenir des retouches au plan de sortie massivement rejeté en janvier par le Parlement britannique.
Des sources proches des deux délégations ont déclaré que les discussions avaient pris fin au bout de plus de trois heures sans aucun accord, mais qu’elles reprendraient mercredi entre des subalternes.
Selon un représentant européen, les discussions de mardi ne se sont pas bien déroulées.
Le Royaume-Uni doit quitter l’UE dans un peu plus de trois semaines, mais le rejet massif par la Chambre des communes de l’accord négocié par Theresa May avec Bruxelles a jeté le trouble sur les contours du Brexit - et sur l’éventualité même d’un Brexit.
Theresa May tente de renégocier avec les Européens le “backstop” nord-irlandais, ce mécanisme de dernier recours qui doit éviter le rétablissement de contrôles douaniers le long des 500 km de frontière entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.
Jeremy Hunt a aussi souligné que l’avis juridique de Geoffrey Cox sur les modifications négociées entre Bruxelles et Londres serait déterminant pour les députés. En décembre, l’Attorney General avait estimé que l’accord de retrait négocié par Theresa May risquait de piéger “indéfiniment” le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE.
Les partisans du Brexit réclament une clause juridiquement contraignante garantissant le caractère temporaire de ce “backstop”.
Avec Reuters