Le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a annoncé qu’une équipe de conseillers militaires expérimentés sera envoyée en Libye pour aider les rebelles dans les domaines de l’organisation, de la logistique et des communications. Ces conseillers ne prendront pas part aux attaques contre les forces progouvernementales ou à l’approvisionnement en armes des rebelles, a précisé une déclaration de M. Hague.
Les avions de l’OTAN ont mené des raids contre les centres de commandement et de contrôle de l’armée gouvernementale, ainsi que contre les infrastructures de communication. Selon l’Alliance, ces raids ont notamment visé le quartier général des troupes d’élite de la 32e Brigade, utilisées pour coordonner et mener les attaques contre les civils.
Les médias d’Etat libyens affirment les bombardements aériens de l’OTAN contre les loyalistes ont eu lieu à Tripoli, Syrte et dans la région d’Al-Hira, au sud-ouest de la capitale libyenne.
L’Alliance poursuit ses attaques aériennes pour faire respecter la zone d’exclusion aérienne décrétée par l’ONU en Libye pour protéger les civils contre les attaques des troupes du colonel Kadhafi.
L’ONU et les autorités libyennes ont conclu un accord permettant aux travailleurs humanitaires de se rendre dans la ville assiégée de Misrata. Toutefois, il n’y a aucune garantie que les forces de Kadhafi arrêteront de pilonner cette enclave rebelle. L’armée libyenne n’assurera la sécurité de ces travailleurs humanitaires que dans les zones sous son contrôle, a précisé une porte-parole de l’ONU.