Le ministère roumain des Affaires étrangères, dans un communiqué, cite des informations obtenues auprès de son employeur, une compagnie d'exploitation minière.
L'otage "faisait partie d'une équipe de patrouille qui assurait la sécurité" d'une mine de Tambao au nord du Burkina Faso, a ajouté le ministère.
Interrogée samedi, Bucarest, qui ne dispose pas d'ambassade à Ouagadougou, n'avait souhaité ni confirmer, ni infirmer ce rapt, indiquant seulement la mise en place d'"une cellule de crise".
Le rapt de samedi est une première dans ce pays sahélien jusqu'alors épargné par les enlèvements d'Occidentaux, contrairement au Mali et au Niger voisins.
Un gendarme a été grièvement blessé lors de l'attaque, selon un responsable de la gendarmerie burkinabè.
L'incident est survenu durant une patrouille, a indiqué Souleymane Mien, le directeur général du site. Selon lui, un véhicule dans lequel se trouvait le gendarme et le responsable de la sécurité, conduits par un chauffeur, a été arrêté par cinq hommes armés "enturbannés".
Les autorités maliennes ont envoyé "des hommes armés" vers la frontière pour tenter d'intercepter les assaillants, a indiqué une source malienne.
Aucun indice permettant de les identifier n'a pour l'instant été communiqué.
Avec AFP