"Dans la nuit du 7 au 8 février, des artisans miniers ont été coincés dans des galeries à Dohoun", une localité proche de la ville aurifère de Houndé, selon Abasse Derra, un responsable de l'association des orpailleurs de la région.
Selon M. Derra, "le bilan à ce jour est de 10 morts dont les corps ont pu être extraits des décombres" et de "quelques blessés qui ont été pris en charge". "On a effectivement enregistré 10 morts. Ce sont neuf jeunes du village de Dohoun et un du village de Bouéré" proche, a précisé un autre membre de l'association, Moussa Ouédraogo.
"Pour le moment, on ne sait pas combien de personnes étaient dans les galeries, donc les recherches se poursuivent", a-t-il ajouté. "Nous n'en savons pas plus concernant les causes, mais certains évoquent l'usage d'explosifs et d'autres le fait que ce sont des poutres de soutien qui ont cédé", a indiqué M. Ouédraogo.
Malgré l'interdiction de l'orpaillage, provoquant régulièrement des éboulements meurtriers, les autorités burkinabè peinent à contrôler l'exploitation sauvage de l'or, exercée par 1,2 million de personnes dans tout le pays, selon des chiffres officiels. En février 2022, l'explosion d'un stock de dynamite sur un site d'or artisanal dans l'ouest du Burkina Faso avait fait une soixantaine de morts.