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Burkina Faso : l'opposition demande toujours "la démission immédiate" de Blaise Compaoré


Blaise Compaoré, 7juillet 2012
Blaise Compaoré, 7juillet 2012

Sur la Voix de l’Amérique, plusieurs leaders de l'opposition affirment que la mobilisation se poursuit ce vendredi au pour obtenir le départ du président du Faso.

Plus que jamais, le pouvoir de Blaise Compaoré vacille.

Le jeudi noir voulu par l'opposition a dépassé les attentes des opposants politiques qui n'ont jamais été aussi près d'obtenir le départ de Blaise Compaoré.

Apres 27 années au pouvoir, le Facilitateur est acculé mais n'a pas encore dit son dernier mot.

Cette nuit dans une allocution télévisée, le président burkinabè a dit avoir "compris le message de la population et pris la juste mesure des fortes aspirations au changement."

En clair : le projet de révision de la constitution pour se maintenir au pouvoir est retiré.

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En revanche, pas question de démissionner, Blaise Compaoré se dit disponible pour ouvrir des pourparlers à l’issue desquels il transmettra le pouvoir au président démocratiquement élu.

Pour le président de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste, "Blaise Compaoré est disqualifie pour rester à la tête de l’Etat. Il n’a plus la confiance du peuple. L’opposition politique souhaite une transition politique sans lui. Il n’a pas à utiliser de subterfuges."

Sur la Voix de l’Amérique, Me Bénéwendé Sankara explique que "l’armée ne doit pas retourner les armes contre le peuple."

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Ce matin, la situation reste confuse. On ne sait pas qui de l’armée ou de Blaise Compaoré détient réellement le pouvoir.

Le gouvernement et l’assemblée ont été dissouts. Le chef de l’état-major des armées Nabéré Honoré Traoré a annoncé la création d’un organe de transition dont l’objectif est un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de douze mois.

L’état de siège annoncé pendant quelques heures a été levé mais pas le couvre-feu.

Face à cette incertitude, les opposants burkinabés restent mobilisés à l’image de Zéphirin Diabre

"n voit qu’il y a deux sources de pouvoir. L’armée et le président du Faso. S’il y a un coup d’Etat, cela veut dire que l’armée a pris le pouvoir. Or, l’armée prend des décisions mais le chef de l’Etat en prend d’autres. Nous sommes perduS", confie le président de l’UPC.

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Le mot d’ordre de désobéissance civile se poursuit et les rues de la capitale burkinabè pour une nouvelle journée consécutive devraient rugir de colère.

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