Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui a ouvert ses portes depuis le week-end dernier au Burkina Faso va prendre fin ce samedi avec le sacre suprême, l’Etalon d’or de Yennenga qui récompense le meilleur réalisateur du continent.
À quelques heures du chapitre final de cette grande fête du cinéma africain, les festivaliers vivent les derniers instants de l’événement.
Des professionnels du 7e art ne s’aventurent pas dans des pronostics. Ils reconnaissent que la sélection cette année était de haut vol.
"Je vois que les tendances sont diverses, ce qui est encore positif", a dit Adama Ouédraogo, expert en cinéma au Burkina. "Les thématiques, les abordages sont différents et on a pris en compte l’animation, c’est un champ beaucoup plus ouvert cette année. J’ai regardé quelques longs métrages mais je n’aimerais pas trop influencer le jury. Mais il y a pas mal de films qui m’ont touché par la qualité du travail, la maîtrise technique... il y a beaucoup d’amélioration. Mais je me garde de prononcer le titre d’un film", a-t-il ajouté.
"J’ai vu des films très intéressants cette année au Fespaco, mais sauf que souvent des films que nous autres trouvons très intéressants ne sont pas les films qui au finish ont l’Etalon d’or de Yennenga", a confié pour sa part Assane Koné, journaliste malien.
Le Fespaco, c’est aussi des rencontres utiles pour les professionnels
"J’ai fait des rencontres intéressantes. Des réalisateurs, des producteurs, des techniciens, des amis que je n’avais pas vu depuis longtemps parce que chacun court dans son coin... C’est toujours bien de savoir ce qui se fait ailleurs, de voir des films auxquels on n’a pas accès", a souligné Nour Sarr, directeur de photographie au Sénégal.
Sur plus de 1000 films inscrits, 17 sont en compétition pour le sacre suprême, l’Etalon d’Or de Yennenga. Qui pour succéder à Joël Karekezi du Rwanda qui avait remporté l’Etalon en 2019 ?
La fumée blanche va se dégager samedi au palais des sports de Ouaga2000.