"80 00 12 87 le numéro vert d’alerte et de dénonciation des cas de violence basés sur le genre au Burkina Faso, tous et toutes, ensemble, brisons le silence".
Le Burkina dispose d’un numéro vert sur lequel tout citoyen peut appeler pour dénoncer des cas de violences faites aux femmes dont il est témoin. Il s’agit pour le pays de renforcer la protection de la gente féminine contre toutes sortes d’agressions physiques, verbales et psychologiques.
De l’avis du Premier ministre Christophe Dabiré, pour pouvoir appliquer les dispositions de ces lois, il faut que politiques et judiciaires soient au courant de ce qui se passe derrière les murs des foyers.
"Ce numéro vert existe. Utilisons-le, c’est un pas positif que nous venons de poser dans la lutte contre les violences basées sur le genre", a-t-il insisté.
Au Burkina comme ailleurs, les cas de violences faites aux femmes sont un secret de polichinelle. Selon la ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo, il était temps de donner à la femme un outil qui puisse lui permettre de retrouver son intégrité.
"La législation burkinabè est forte et protège. Mais comment faire pour appliquer cette législation si on ne dénonce pas? Comment montrer l’exemple que cela ne se fait pas ici si on ne dénonce pas? ", s’est-elle interrogée.