Au Burkina Faso, la protection de l’environnement se fait dans un contexte sécuritaire difficile. Le Festival international de musique dédié à l’environnement s’est tenu sous ce thème, dans un quartier populaire de Ouagadougou, Gounghin.
"Ce festival mérite vraiment d’être soutenu. Quand on parle de l’environnement, ça parle de beaucoup de choses. Une fois qu’on protège l’environnement, les arbres, cela amène beaucoup de choses dans la vie de l’homme. Sans l’arbre, l’homme ne peut pas vivre", a déclaré ZMO, musicien invité.
"C’est une bonne initiative qu’il faut soutenir. Quand on parle de l’environnement, on parle de la vie. L’arbre et l’humain, c’est l’harmonie complète. Notre défunt capitaine Thomas Sankara, un homme, un arbre. Si chaque citoyen plantait un arbre, on aurait eu plus de 20 millions d’arbres au Burkina àFaso et ça sera meilleur", a renchéri Guetawendé Isaac, musicien ayant participé à la soirée.
Le festival s’est tenu dans des conditions difficiles. Le promoteur a déploré l’absence de partenaires
"C'est plus qu’une réussite, je ne m’attendais pas à cet engouement, mais il n’y a pas eu de partenaires avec nous, a confié Ibrahim Simporé dit Ras Simposh, promoteur du festival. Nous avons géré les choses avec nos moyens personnels. Réunir tout ce public, c’est une satisfaction. Nous pensons maintenant à l’édition à venir."
Le promoteur se penche sur la prochaine édition prévue l’an prochain, espérant avoir davantage de soutien. Bien avant le festival, les organisateurs ont procédé à un reboisement. Plus de 100 plants ont ainsi été mis en terre. Le festival a aussi un volet humanitaire. Dans ce sens, les festivaliers ont partagé un repas communautaire avec des déplacés.
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