Côme Harerimana se rendait à son bureau à moto lorsqu'une foule hostile lui a lancé des pierres.
Les assaillants l'ont fait descendre de la moto et l'ont abattu.
Dimanche, le responsable de la sécurité du président Pierre Nkurunziza a été tué dans une embuscade, et lundi le militant des droits humains Pierre-Claver Mbonimpa a été blessé par balles.
Dans un communiqué, le porte-parole de la Commission de l'Union Africaine, Jacob Enoh Eben, a fermement condamné ces actes qu’il qualifie de barbares.
«L'UA appelle tous les Burundais à faire preuve de la plus grande retenue, à rester très calme et à ne pas être provoqué par ces actes», a-t-il souligné.