Cette plate-forme de l’opposition, récemment constituée à Addis Abeba en Ethiopie, s’est fixée le but de faire respecter l'accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi.
Léonard Nyangoma, le président du CNARED, a indiqué à VOA Afrique que le président ne devrait pas se mettre au-dessus de la loi ni de la Constitution.
"Tout le monde sait que Nkurunziza s’est installé dans l’illégalité parce qu’il a terminé ses deux mandats en tant que président", soutient M. Nyangoma depuis Lilles, en France, où il s'est exilé.
"Le 26 (août) donc, les dix ans se terminent. Par conséquent, il devait partir. Il peut renoncer même le 25 août", insiste-t-il.
Selon lui, la coalition va recourir à toutes les méthodes possibles pour que Nkurunziza soit chassé du pouvoir.
"Attention, … la rue peut reprendre (les manifestations) à tout moment", prévient M. Nyangoma.
Le CNARED tient aussi le président Nkurunziza responsable de la crise que connaîtra le peuple burundais avec les sanctions de la communauté internationale.