Un rapport des services de renseignement burundais accuse des opposants en exil pour le massacre de Gatumba où plus de trente personnes ont été tuées le mois dernier. Le rapport des services secrets cite notamment Agathon Rwassa, ancien chef rebelle actuellement en exil, et Alexis Sinduhije, lui aussi en exil.
« Nous trouvons ces allégations non fondées dans la mesure où c’est un rapport qui est établi par une commission qui a été mise en place par le gouvernement », a dit Chauvino Mugwengezo, porte-parole de l’Alliance démocratique pour le changement. « Depuis ce massacre, nous avons toujours demandé qu’il puisse y avoir une juridiction internationale qui puisse se pencher sérieusement sur l’affaire », a-t-il déclaré.